La gestion du bruit des trains en ville est sur de bons rails !

L’implantation des gares ferroviaires dans le paysage urbain a permis de développer une plus grande mobilité des usagers notamment entre le domicile et le lieu de travail. Leur implantation s’est cependant rapprochée des zones résidentielles avec des passages pluriquotidiens de trains qui ont apporté la problématique de la gestion du bruit.
Les règlements d’urbanisme des municipalités prévoient des seuils de niveau sonore à respecter dans les zones sensibles lors de la construction de nouveaux complexes résidentiels. Les spécialistes d’Atelier 7hz sont disponibles pour vous assister pour les études d’impact acoustique et la protection des riverains.

Il existe 3 approches possibles pour réduire le bruit généré par un train :
– intervenir à la source, au niveau du train,
– travailler sur le chemin de la transmission du bruit,
– protéger les récepteurs dans les zones exposées au bruit.

Pour le premier axe d’intervention, il y a plusieurs éléments qui sont sources de bruit dans un train en circulation. Le moteur peut émettre un bruit supérieur à celui annoncé par son constructeur par exemple à cause de l’usure. Le moteur est une source importante de bruit. Une opération de maintenance est souvent nécessaire pour les plus vieux modèles, ou un travail des fournisseurs sur la conception du moteur peut être envisagé. Un bruit excessif peut aussi être dû au mauvais état de surface de ses roues ou des rails sur lesquels il roule. D’où l’importance que doivent accorder les compagnies ferroviaires à l’entretien de leurs équipements et infrastructures.
Au-delà des caractéristiques mécaniques du train, la vitesse et les virages peuvent provoquer un bruit de crissement. En effet, un virage avec un petit rayon de courbure va notamment provoquer un crissement plus intense.

Deuxièmement, il est possible d’utiliser la topographie pour limiter la propagation du bruit. Une réflexion doit être menée sur le positionnement de la voie ferrée par rapport aux zones sensibles. Si nécessaire, la mise en place de barrières acoustiques comme des écrans, des buttes de terre, ou la combinaison de solutions peut diminuer la nuisance sonore. Afin que cela soit le plus efficace possible, il convient de placer la barrière acoustique au plus proche de la source de bruit. Si cela n’est pas réalisable, il faudra alors travailler sur l’atténuation du bruit à l’endroit où celui-ci est perçu, c’est-à-dire à la réception.

En effet, un travail de protection sonore peut être envisagé proche des zones exposées au bruit. Cela peut prendre la forme d’écrans acoustiques en extérieur, ou un travail sur l’isolation acoustique de l’enveloppe du bâtiment depuis lequel le bruit est perçu. Cela se traduit souvent par la sélection de murs, fenêtres et systèmes de ventilation pertinents.

Les vibrations en particulier issues des voies ferrées peuvent également affecter la structure des bâtiments existants. Nous en parlions précédemment dans nos articles:

Les effets des vibrations sur l’intégrité structurale des bâtiments

Mesures de vibrations avec marteau d’impact

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